Présidentielle 2022 : le parti d’Éric Zemmour enregistre une adhésion massive !

Quelques jours après sa création, le parti « reconquête » du candidat Éric enregistre un grand nombre d’adhérents. Un évènement assez inattendu qui profite grandement au candidat à l’élection présidentielle de 2022.


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Quelques jours après sa création, le parti « reconquête » du candidat Éric enregistre un grand nombre d’adhérents. Un évènement assez inattendu qui profite grandement au candidat à l’élection présidentielle de 2022.

 

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‘’Reconquête’’ conquit les Français

Le parti reconquête conquit les cœurs. Lancé au cours du grand meeting à Villepinte, le parti d’Éric Zemmour attire un grand nombre de partisans. Avec seulement 25. 000 adhérent au départ, le parti aurait déjà reçu l’adhésion d’au moins 60 000 personnes en à peine dix jours d’activités. Le nombre d’adhérents va grandissant. En effet, Éric Zemmour avait revendiqué près de 30 000 adhérents à la date du 9 décembre sur France 2.

L’une des raisons de l’adhésion massive au parti politique serait la réduction des frais d’adhésion qui s’élèvent de 30 euros à 100 euros selon l’Obs. Face à l’afflux des adhérents, Bertrand de La chesnais montre son étonnement « c’est incroyable cette ébullition, cette volonté d’adhérer qui comprend des jeunes, énormément de jeunes, mais aussi des gens de toute catégorie sociale. ». Même si le parti enregistre un grand nombre d’adhérents, une structuration du parti est nécessaire avant tout de prétendre rivaliser avec la concurrence.

Les regards vers les législatives 2022

La consistance du nombre de conquérants comme ils se font appeler serait un grand atout pour le candidat. En réalité, ce dernier serait désormais en mesure de relancer sa course pour les élections présidentielles. De plus, une bonne structuration des composants et des objectifs du parti pourrait permettre de se lancer dans la prochaine campagne législative prévue pour le 12 et 19 juin de l’année prochaine. En outre, la sympathie que vouent les conquérants au candidat Éric Zemmour est un peu surprenante quand on se réfère aux frasques dont il est l’auteur.

Néanmoins, visiblement ses frasques n’auraient pas d’effets sur les conquérants qui voient en lui un candidat charismatique défendant une thématique jusque-là peu abordée. Prônant le retour vers les valeurs françaises le candidat a révélé son programme présidentiel que partagent entièrement ses partisans, mais beaucoup critiqué ailleurs. L’ex — chroniqueur souhaite une limitation des flux d’immigration légaux. Il souhaite également réduire le nombre d’étudiants étrangers. Éric Zemmour se sent galvanisé par les encouragements des adhérents de son parti politique et se rapproche de plus en plus de son but.

 

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La question du parrainage

Malgré l’engouement autour du parti la reconquête, Éric Zemmour et ses partisans se confrontent à un problème assez délicat. C’est le problème des 500 parrainages. En effet, il faudrait réunir au moins 500 parrainages d’élus avant d’espérer se présenter aux élections. Un défi jusque-là difficile à relever puisque la majorité des élus se montrent frileux à l’idée d’aider le candidat. Les raisons de cet empêchement sont liées aux comportements et propos dont le candidat est l’auteur. L’exemple encore dans les esprits est le doigt d’honneur fait à une passante à Marseille. Les positions assez radicales du candidat sont la source du désintéressement dont font montre les élus locaux. Étant donné que les signatures sont publiques, ces derniers craignent un boycott de la part de leur administré. Cependant, le candidat affirme lors de son débat dans Élysée 2022 sur France 2 avoir reçu 300 promesses de signature. Il est donc possible d’espérer un retournement de situation. Quoi qu’il en soit, impossible n’est pas Zemmour !

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  • La BéréZina. Eric Zemmour : autopsie d'une déroute électorale
    La BéréZina. Eric Zemmour : autopsie d'une déroute électorale Dimanche 12 juin 2022. Eric Zemmour, la mine défaite, s'enferme dans l'arrière-salle d'un restaurant, à Cogolin. Les électeurs du Var se sont exprimés : il est battu au premier tour des élections législatives et ne sera pas député. Deux mois auparavant, il a dû faire face, déjà, à la réalité des urnes. Candidat à l'élection présidentielle, il n'a récolté que 7, 07 % des suffrages. Un an plus tôt, celui qui était encore chroniqueur s'imaginait président de la République. Lui qui rêvait de dynamiter les vieux partis, et de rompre le cordon sanitaire entre les Républicains et le Rassemblement national est confronté à son propre échec. Sa candidature, pourtant, a suscité une ferveur hors du commun. Il focalise l'attention médiatique, multiplie meetings spectaculaires et déclarations fracassantes. Dans les sondages, il atteint 19 % d'intentions de vote. Mais, en politique, plus rapide est l'ascension, plus dure sera la chute. Dans un récit au cordeau, fruit d'un an d'enquête au plus près des protagonistes, Marylou Magal nous raconte les coulisses de cette déroute, de cette OPA politique manquée sur la droite et, comme le dirait Eric Zemmour : "Surtout, sur la France" . Un pays qui, bien loin de ses prédictions, n'a voulu de lui ni comme président ni comme député. Journaliste politique au Figaro après avoir suivi les élections présidentielle et législatives pour L'Express, Marylou Magal traite en particulier de l'extrême droite et de la droite "hors les murs" . La BéréZina est son premier ouvrage.
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