Pour l’homme de 74 ans impliqué dans différents scandales d’agressions sexuelles depuis le début de cette année, le ciel s’assombrit davantage. En effet, trois nouvelles présumées victimes de Patrick Poivre d’Arvor ont décidé de rompre le silence à travers des révélations assez troublantes. Si ces accusations s’avéraient recevables par la justice, l’ancien journaliste célèbre aurait donc de quoi s’inquiéter.
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Une accusation d’agression sexuelle toujours passible de condamnation
C’est dans l’édition du quotidien Libération paru le 15 décembre qu’ont été révélées les versions des faits exposés par trois nouvelles femmes se réclamant faire partie du cercle des victimes de PPDA. Parmi elles, on retrouve notamment une écrivaine nommée Amandine Cornette de Saint Cyr.
D’après ce qui ressort de son histoire, elle aurait rencontré Patrick Poivre d’Arvor à quatre reprises. La première fois où s’est opérée leur prise de contact était en 2007 à l’occasion de son passage dans la célèbre émission littéraire Vol de nuit animée par PPDA de 1999 à 2008. La deuxième rencontre quant à elle a eu lieu durant l’édition du festival de Cannes en 2009. C’est d’ailleurs à cette occasion que le pire se produisit.
Amandine Cornette de Saint Cyr a ainsi relaté dans les colonnes du journal français une scène d’agression sexuelle « inattendue » et « non souhaitée » dans laquelle elle se sentait « coincée ». À la fin, elle a avoué avoir ressentie de la honte même si elle refuse d’utiliser le qualificatif « viol » pour ne pas s’être défendue au moment de l’acte.
Ne relevant pas du domaine de la prescription, cette accusation pourrait permettre d’amener à nouveau le principal concerné devant la justice même si la victime souhaite pour l’instant ne pas porter plainte.
Deux autres témoignages recueillis qui pourraient peser en cas de réouverture de l’affaire
À la suite d’Amandine Cornette de Saint Cyr, les lecteurs du quotidien Libération ont également eu à lire la part de vérité présumée de deux autres femmes malgré la prescription de leurs cas. Il s’agit notamment de Laure Eude et une autre accusatrice prénommée Isabelle.
L’histoire de Laure Eude avec Patrick Poivre d’Arvor est liée au festival de Cannes où elle rencontre l’homme à l’époque âgée de 38 ans pendant qu’elle travaille au bureau de presse. Concernant son agression sexuelle, elle s’est exprimée en ces mots ; « J’ai suivi Poivre, bêtement, comme une bête qui va à l’abbatoir ». Une erreur qui lui a été fatale car elle s’est retrouvée « allongée sans culotte et sans pantalon » en dessous de PPDA.
Quant à Isabelle, elle avoue avoir évité de justesse un scénario moins choquant avec Patrick Poivre d’Arvor, sauvée par l’arrivée de ses collègues pendant que ce dernier mettait « le bout de la langue » dans sa bouche dans un ascenseur.
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Patrick Poivre d’Arvor plus que jamais proche d’une condamnation pénale ?
Durant le premier semestre de l’année, sept plaintes ont été déposées contre Patrick Poivre d’Arvor avant que l’affaire ne soit finalement classée sans suite. Mais avec les nouveaux rebondissements, Il pourrait être appelé à s’expliquer au sujet de ces nouvelles accusations qui entachent davantage son image.