De crise en crise, la pandémie de covid-19 nous conduit. Pendant qu’on se bat encore pour sa maitrise, il faut affronter en même temps ses dégâts. La santé mentale d’une majorité de citoyen est affectée. C’est le cas des plus jeunes qui attire l’attention des autorités en charge de la santé. La pédopsychiatrie est actuellement à l’épreuve de plusieurs maux.
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La situation déplorable de la pédopsychiatrie
Selon les constats de Hédon Claire, c’est un secteur qui traverse les pires moments depuis une dizaine d’années. Pendant que le nombre de patients à prendre en charge s’augmente chaque année, il manque tout pour le faire. Il manque de spécialistes dans le domaine, il manque de matériels pour faire face aux cas. Les locaux des centres de soins sont en inadéquation avec les normes. L’effectif des patients dépasse largement le nombre de place disponible. C’est à cette réalité que l’opinion publique a fait face ce samedi consacré aux droits de l’enfant.
La croissance des besoins de soins pédopsychiatriques
En France, la situation des jeunes devient inquiétante. On estime à environ plus de 60% le taux de croissance du besoin de soins en une vingtaine d’année. Dans les quinze dernières années par exemple, l’effectif des enfants hospitalisés a presque doublé comparativement aux autres années. De plus en plus d’enfants manifestent des désirs de se suicider.
Les cas de dépression et de troubles mentaux s’enregistrent chaque jour. Pour les moins de 16 ans par exemple, les services ont reçu dans le compte de l’année dernière environ 468 000 enfants. Les cas d’hospitalisation sont allés jusqu’à 45 000 cette même année. C’est énorme pour attirer l’attention des autorités.
Les raisons de cette croissance
Dans le passé, il faut accuser d’une part les fausses informations de tout genre sur les réseaux sociaux. En effet, il a été constaté beaucoup de faussetés qui font croire à certains adolescents qu’ils sont en retard par rapport aux autres de leur âge. A ceci, il faut ajouter les fausses alertes de même que certaines images sensibles qui sèment la peur chez les adolescents. Depuis 2019, la pandémie du covid-19 est venue compliquer les choses. Les confinements et les morts massives de tous les jours ont affecté plus le mental de plusieurs enfants.
La majorité des distractions a été coupé dans presque toutes les régions françaises comme dans les autres pays. Des milliers d’enfants ont vu des choses qu’ils n’avaient jamais l’habitude de voir. Certains ont perdu des proches et d’autres contraints de changer leur mode de vie avec des alertes rouges partout.
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Une inégalité remarquable
Aujourd’hui en France, il n’y a qu’environ 30% des psychiatres qui sont spécialisés dans la prise en charge des enfants. L’inégalité se remarque aussi dans les places réservées dans chaque centre de prise en charge. Les spécialistes de certains centres sont parfois obligés de recevoir les enfants aux endroits réservés pour les adultes.
Certains patients doivent parfois attendre des mois, voire toute une année avant d’obtenir un rendez-vous de consultation. Dans ces conditions les complications sont fréquentes. La réception des patients dans d’autres unités de soins complique les prises en charges. Il y a même certaines régions qui n’ont qu’un seul pédopsychiatre.