Le naufrage survenu dans la Manche ce mercredi a suscité de vives réactions dans le rang des opposants politiques au régime d’Emmanuel Macron à l’instar de Marine Le Pen. Environ 31 migrants ont trouvé la mort après le naufrage de leur embarcation alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes anglaises en traversant la Manche.
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« Le laxisme en matière migratoire entraîne des drames »
Face à ce que Jean Castex a qualifié de « tragédie », une réunion interministérielle d’urgence a été convoquée pour ce jeudi matin autour. Sept ministres du gouvernement ainsi que le premier ministre sont concernés par ce dossier. Le ministre de l’intérieur s’est rendu à Calais dès ce mercredi soir. Sur place, Gérald Darmanin a assuré que « les premiers responsables de cette ignoble situation sont les passeurs » et a appelé à une « réponse internationale très dure ».
Quelques autres figures de la classe politique française ont également réagi après ce drame, au moment où l’immigration est un sujet phare dans les débats à cinq mois de la présidentielle.
La candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen déplore une légèreté en ce qui concerne la politique migratoire. Invitée dans l’émission Calvin de ce mercredi 24 novembre, elle affirme : « Le laxisme en matière migratoire entraîne des drames » La candidate à la présidentielle a fustigé « une faiblesse coupable à l’égard des réseaux de passeurs » et s’en prend à la politique migratoire de la France. « Il faut arrêter tout ce qui fait venir des migrants en France », a-t-elle déclaré.
Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand a évoqué de son côté, sa « profonde émotion et colère » dans un message sur Twitter. « Pour mettre un terme à ces drames, il faut encore renforcer les moyens pour briser les réseaux de passeurs, ces criminels qui exploitent la misère », a écrit le candidat au congrès des Républicains.
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« Il est temps de faire preuve d’humanité à nos frontières »
Eric Ciotti a quant à lui fait part d’un « un drame abominable qui doit nous pousser à agir ». « La France et l’Europe n’ont pas les moyens d’intégrer cette immigration massive irrégulière, il faut la stopper. Dire le contraire c’est risquer des vies. Notre devoir est de dissuader et d’arrêter clairement ces flux », a développé le député LR des Alpes-Maritimes.
À gauche, Anne Hidalgo, candidate à la présidentielle, a assuré : « Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Il est temps de faire preuve d’humanité à nos frontières. J’appelle les autorités à prendre leurs responsabilités et à mettre fin aux agissements des passeurs ». Le candidat de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon a pour sa part déclaré sur Twitter : « Honte à qui a rendu ça possible et d’abord aux passeurs. Il faut ouvrir un accès sûr en Angleterre. La France n’est ni garde-frontière ni geôlière au service du Royaume-Uni».
Par ailleurs, le premier ministre britannique, Boris Johnson a assuré ce mercredi soir vouloir « faire plus avec la France ». « Nous avons eu des difficultés à persuader certains de nos partenaires, en particulier les Français, d’agir à la hauteur de la situation, mais je comprends les difficultés auxquelles tous les pays sont confrontés », a-t-il déclaré.
