Discours d’Emmanuel Macron : avalanche de réactions de la classe politique !

Le président de la République s’est adressé aux Français le mardi 9 novembre. Dans son allocution, le chef de l’État est revenu longuement sur la crise sanitaire liée à la covid-19. Il évoque également plusieurs autres sujets. Quelques instants seulement après cette allocution, les personnalités politiques réagissent.


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Le président de la République s’est adressé aux Français le mardi 9 novembre. Dans son allocution, le chef de l’État est revenu longuement sur la crise sanitaire liée à la covid-19. Il évoque également plusieurs autres sujets. Quelques instants seulement après cette allocution, les personnalités politiques réagissent. Du côté de l’opposition comme du côté de la mouvance, chacun y va avec ses commentaires et ses analyses.

 

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« Un discours de candidat »

Les premières réactions sont venues de l’extrême droite. Les figures proches de cette obédience politique ont saisi la balle au bond. Face à une cinquième vague de la covid-19, Emmanuel Macron dans son adresse à la nation condition désormais la validité du passe sanitaire à une troisième dose pour les personnes âgées de plus de 65 ans. Pour Marine Le Pen, cette annonce n’est rien d’autre qu’un discours de campagne.

« La troisième dose n’aura donc été qu’une excuse pour faire un discours de campagne dont presque toutes les déclarations sont éminemment contestables », commente la candidate du Rassemblement national. « Chômage, insécurité, pouvoir d’achat… Le monde parallèle d’E. Macron est loin des réalités que vivent les Français ! », ajoute-t-elle sur son compte tweeter.

Dans ses propos, Marine Le Pen est bien soutenue par le président intérimaire de son parti. « Un discours de candidat, en campagne contre son propre bilan. Le tout, en utilisant les moyens de l’État et la crise sanitaire pour réquisitionner l’ensemble des chaînes de télévision », fustige ainsi Jordan Bardella.

« Aveu d’impuissance »

La gauche n’est pas restée silencieuse après le discours du chef de l’État. C’est le président de la France insoumise qui donne le ton en premier. « Un méli-mélo de compte rendu assez discutable et de promesses de candidat », commente Jean-Luc Mélenchon. Pour le leader de LFI, Emmanuel Macron « a accru les angoisses ce soir parce qu’il a annoncé aux chômeurs que les conditions allaient être plus dures et qu’on allait retirer leurs indemnités plus facilement, et qu’on devait travailler davantage. »

Abordant dans le même sens, le porte-parole du candidat d’Europe écologie les verts, Mathieu Orphelin ne voit qu’un « aveu d’impuissance, un manque de vision, et un président qui se contente de miser sur le nucléaire comme seule et unique solution à la crise énergétique et climatique. »

 

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La majorité fait bloc derrière Emmanuel Macron

Contrairement à « opposition qui qui voit un échec en ce discours du président de la République, les marcheurs sont totalement satisfaits. “Un cap pour les mois à venir : celui de la protection des Français face à la Covid. Un chemin pour les dix ans à venir : celui de la réindustrialisation, de l’emploi, mais aussi d’une ambition européenne renouvelée. Pour ensemble, continuer à faire face”, se félicite Christophe Castaner, le patron des députés de LREM.

Dans son allocution, le chef de l’État appelle les Français a développé un “esprit de résistance à la soumission aux dogmes, aux obscurantismes, au retour du nationalisme.” Un passage qui est plutôt une pique envoyée aux candidats de l’extrême droite.

 

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  • Le président des ultra-riches : chronique du mépris de classe dans la politique d'Emmanuel Macron Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot Zones
    Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot
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    Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot
  • Le président des ultra-riches. Chronique du mépris de classe dans la politique d'Emmanuel Macron
    Le président des ultra-riches. Chronique du mépris de classe dans la politique d'Emmanuel Macron "Macron, c'est moi en mieux", confiait Nicolas Sarkozy en juin 2017. En pire, rectifient Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot. Huit ans après Le Président des riches, les sociologues de la grande bourgeoisie poursuivent leur travail d'enquête sur la dérive oligarchique du pouvoir en France. Au-delà du mépris social évident dont témoignent les petites phrases du président sur "ceux qui ne sont rien", les auteurs documentent la réalité d'un projet politique profondément inégalitaire. Loin d'avoir été un candidat hors système, Emmanuel Macron est un enfant du sérail, adoubé par les puissants, financé par de généreux donateurs, conseillé par des économistes libéraux. Depuis son arrivée au palais, ce président mal élu a multiplié les cadeaux aux plus riches : suppression de l'ISF, flat tax sur les revenus du capital, suppression de l'exit tax, pérennisation du crédit d'impôt pour les entreprises... Autant de mesures en faveur des privilégiés qui coûtent un "pognon de dingue" alors même que les classes populaires paient la facture sur fond de privatisation plus ou moins rampante des services publics et de faux-semblant en matière de politique écologique. Mettant en série les faits, arpentant les lieux du pouvoir, brossant le portrait de l'entourage, ce livre fait la chronique édifiante d'une guerre de classe menée depuis le coeur de ce qui s'apparente de plus en plus à une monarchie présidentielle.
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