COP26 : un « échec », juge Greta Thunberg devant des manifestants à Glasgow !

Débutée le lundi 1er novembre 2021 pour s’achever dans deux semaines, la conférence des Nations-Unies sur le climat enregistre ses opposants.


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Débutée le lundi 1er novembre 2021 pour s’achever dans deux semaines, la conférence des Nations-Unies sur le climat enregistre ses opposants. La militante suédoise, Greta Thunberg a accusé d’inaction, les présidents qui participent à ce sommet, ce vendredi. Elle a qualifié la COP26 d’échec, alors que des milliers de jeunes manifestaient à Glasgow, où se tient le sommet.

 

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« Nos leaders ne montrent pas le chemin »,

Ce vendredi, dans la capitale écossaise, des milliers de jeunes sont venus manifester pour appeler à l’action contre le dérèglement climatique qui menace leur génération et les suivantes. « Ce n’est pas un secret que la COP26 est un échec », y a lancé Greta Thunberg, en qualifiant la conférence de « célébration du business ‘as usual’ et du blabla ».

Elle poursuit : « nos leaders ne montrent pas le chemin », avant de désigner la foule en déclarant « Voici à quoi ressemble le leadership ». « Nos rois sont nus […]. L’Histoire les jugera sévèrement », a-t-elle déclaré à propos des leaders rassemblés pour la COP, les accusant une fois de plus d’inaction et évoquant à nouveau un « festival de greenwashing ».

Une deuxième journée de manifestations est prévue samedi à Glasgow, à l’issue de la première semaine de la COP26. Les activistes entendent à nouveau mettre en avant l’urgence climatique face aux effets dévastateurs, à travers la planète, de la hausse des températures due aux émissions de gaz à effet de serre générées par les activités humaines.

 

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« Ce n’est pas vraiment de leur avenir qu’il est question mais du nôtre »

Ils étaient nombreux, vendredi, les jeunes Écossais à avoir manqué l’école et à chanter de leur voix claire dans les rues de Glasgow avec d’autres jeunes venus du monde entier. « J’espère que cette journée va changer les choses », s’inquiète Zara, 9 ans, une habitante de Glasgow. « J’espère qu’on va pouvoir planter plus d’arbres, avoir plus d’animaux. Je pense que chaque personne peut faire la différence », a-t-elle plaidé.

Penchés à travers leurs fenêtres, ou alignés le long des rues, les habitants du vieux centre-ville observaient le mouvement des jeunes gens parsemé de bannière affichant « Pas de planète B » et scandant « Si ce n’est pas maintenant, alors ce sera quand » ?

Dans la foule conduite par le mouvement mondial Fridays for Futurese et parmi les orateurs, se trouvait aussi la militante ougandaise Vanessa Nakate. De même, Beth Donaldson, une Écossaise de 16 ans est venue avec des amis pour déplorer le fait que « non loin de là, enfermés dans l’immense centre de conférences, ce sont des adultes, au sein de délégations de près de 200 pays, qui décident de l’avenir de leurs contemporains ».

« Nous voyons à la télé tous ces dirigeants politiques dire qu’ils vont agir, mais nous ne savons jamais quel genre d’actions ils vont entreprendre. Ce n’est pas vraiment de leur avenir qu’il est question mais du nôtre », a-t-elle lancé.

Venue avec son fils de 10 ans, Julia Klein confie à l’AFP « Ce sont les gosses qui vont vraiment être affectés par tout ça. Et ils en sont déjà conscients. Je veux qu’ils aient une planète propre. Pas qu’ils doivent se battre pour la nourriture ou mourir dans des incendies ou des inondations »

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