Rupture du contrat d’achat de sous-marins entre l’Australie et la France, Joe Biden et ses débuts tumultueux en politique extérieure !

Fin août déjà, c’est le retrait brutal des troupes américaines en Afghanistan qui avait suscité des polémiques dans le monde. Il y a quelques jours c’est la rupture du contrat de 12 sous-marins entre la France et l’Australie qui a finalement optée pour ceux des américains. Une rupture de contrat très mal reçue du côté de Paris qui a d’ailleurs rappelé son ambassadeur à Washington, les heures qui ont suivi.


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Fin août déjà, c’est le retrait brutal des troupes américaines en Afghanistan qui avait suscité des polémiques dans le monde. Il y a quelques jours c’est la rupture du contrat de 12 sous-marins entre la France et l’Australie qui a finalement optée pour ceux des américains. Une rupture de contrat très mal reçue du côté de Paris qui a d’ailleurs rappelé son ambassadeur à Washington, les heures qui ont suivi. Les débuts de Joe Biden dont la communication politique était axée autour du renouement des liens diplomatiques laisse pour le moins perplexe.

 

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Paris et Washington au coude à coude

L’arrivée de Joe Biden à la maison blanche avait été bien accueillie par les partenaires traditionnels américains mis de côté par le nationalisme à outrance de son prédécesseur, Donald Trump. Cependant, les premiers indices affichent sans doute que le président démocrate est en train de rater ses débuts diplomatiques.

Un méga-contrat de fourniture de sous-marins estimés à 56 milliards d’euros liait depuis peu l’Australie à  la France. La rupture forcée de ce dernier, une rupture dans laquelle les Etats-Unis ont bien pesé en prenant la place de la France, a généré un coup de force diplomatique. Paris, sous le coup de la colère, a immédiatement rappelé son représentant au pays de l’Oncle Sam, une première dans l’historique des relations entre la France et les Etats-Unis.

« Cette décision unilatérale, brutale, imprévisible, ça ressemble beaucoup à ce que faisait M. Trump », a même affirmé Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, le 16 septembre sur Franceinfo.

Vingt ans de présence militaire pour quelle fin ?

Le départ des forces américaines du territoire afghan après la descente de Kaboul aux mains des talibans a fait l’objet de nombreuses critiques aux Etats-Unis comme à l’international. En effet, l’ancien président américain Barack Obama avait déjà envisagé mettre fin à la présence militaire en Afghanistan dès 2014. Ce mouvement sera poursuivi par son successeur Donald Trump.

Une certaine logique se trouve alors dans cette décision du président Joe Biden quand on s’en tient aux actions entreprises par ses prédécesseurs. Ce que déplorent les analystes, cependant, est la rapidité avec laquelle les talibans ont repris le pouvoir. « Il a simplement fini ce qui avait été entrepris par les deux derniers présidents, Barack Obama et Donald Trump. Il y a une certaine continuité », analyse Denis Lacorne, directeur de recherche émérite à Sciences Po, spécialiste des Etats-Unis et auteur de nombreux livres sur ce pays.

 

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C’était la fin …il fallait quitter

Une semaine après le retrait des troupes américaines de l’Afghanistan, le président Joe Biden est monté au créneau pour justifier les raisons de sa décision. « Je n’allais pas prolonger cette guerre éternelle et je n’allais pas prolonger le retrait éternel », a-t-il justifié. « C’est la fin d’une guerre de vingt ans, il fallait en finir « quoiqu’il en coûte », comme dirait Emmanuel Macron », a appuyé Jean-Eric Branaa, maitre des conférences à l’université Sorbonne Paris II.

Par ailleurs, que ce soit la crise des sous-marins ou le départ précipité des américains de l’Afghanistan, il se révèle que ce sont les intérêts américains qui passent en premier. « Même si « America First » était le slogan de Donald Trump, c’est en réalité le credo de tous les présidents américains. Aucun d’eux n’est en désaccord avec ça », a estimé de son coté, Olivier Richomme, maître des conférences à l’université de Lyon 2.

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