Le covid-19 semble capter toutes les attentions depuis un moment si bien qu’on a l’impression de ne plus penser à l’existence d’autres maladies. Ce n’est pourtant pas le cas, il y a une attention accordée à plusieurs d’entre elles comme la surdité. Un problème qu’on attribuait à la vieillesse commence par atteindre tous les âges.
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Les révélations de la journée nationale de l’audition
C’est un bilan inquiétant que font les spécialistes sur la capacité auditive des Français ces derniers temps. Il est d’abord remarqué que ce ne sont plus seulement les personnes âgées qui doivent s’inquiéter, mais aussi les jeunes.
Avec différents degrés, on estime à plus de deux millions de cas qu’il faut prendre au sérieux. S’il faut prendre en compte toutes les formes de surdité, les chiffres sont encore plus inquiétants. Environ 7 millions selon les rapports de certains agents de santé.
Les spécialistes ont remarqué qu’il y a une négligence. Ceci tant au niveau des patients qu’au niveau des soignants, les premiers signes ne sont pas toujours prit en compte.
Les facteurs de risques
Autrefois, on s’attardait uniquement, sur l’âge. Néanmoins, désormais, il faut tenir compte de plusieurs autres facteurs. Premièrement le télétravail.
Depuis un moment, plusieurs personnes ont opté pour cette manière de travailler à distance pour plusieurs raisons. Le recours aux casques et aux écouteurs se révèle alors indispensable.
On estime à 1/3 les personnes ayant déjà senti un trouble auditif parmi les télétravailleurs. Ensuite, il faut venir dans le rang des amoureux de la musique. Majoritairement jeunes, les amoureux de la musique placent aussi les écouteurs pour écouter la musique. Ils sont exposés de la même manière et parfois plus que les télétravailleurs. Il y a une partie qui va dans les boites de nuit ou dans des concerts où les volumes sonores agressent le système auditif.
Bon à savoir sur les degrés de surdité
La première catégorie se retrouve dans une tranche de perte auditive allant de 20 à 40 dB. Cette tranche est qualifiée de légère. Dans l’ordre croissant, la deuxième tranche de perte auditive se trouve entre 40 et 70 dB, elle est qualifiée de moyenne. La forme sévère de la perte auditive est comprise entre 70 à 90 dB.
Il y a une autre forme profonde dans les intervalles, de 90 à 120 dB. Selon les agents de santé, la majorité des personnes ne viennent en consultation que lorsqu’elles se retrouvent déjà au moins au deuxième degré. Ce qui n’est pas bien. Il y a donc plusieurs cas non détectés qui peuvent bien alourdir les statistiques.
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Conseils des spécialistes de la santé
Il faut premièrement prévenir les risques en limitant le port de casques et d’écouteurs. Prendre fréquemment une pose est nécessaire pour les télétravailleurs.
Quant aux amoureux de la musique dans les casques et écouteurs, il faut contrôler le volume. Il est recommandé d’aller en consultation le plus vite possible lorsqu’on constate les premiers symptômes.
Lorsqu’il vous faut plus d’effort avant d’entendre, ou que vous n’entendez plus comme avant, consultez un spécialiste. Il ne faut plus craindre le cout des soins. La sécurité sociale se penche déjà favorablement sur les remboursements sur un appareillage.
