Ce soir, pour la quatrième journée de l’Europa League, l’Olympique de Marseille affronte la Lazio dans une rencontre déterminante pour son avenir. La Lazio Rome a dans son équipe, un joueur vers qui convergent beaucoup d’attentions, ces derniers jours. Ce qui se justifie bien d’ailleurs par le fait que ce dernier est le petit-fils d’un dictateur bien connu.
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Romano Floriani, de la lignée « Mussolini »
Cette rencontre s’annonce très capitale pour Dimitri Payet et ses coéquipiers qui n’ont réussi à empocher que 3 points après 3 journées dans la compétition européenne. Ils feront face ce soir à Lazio de Rome, une équipe qui compte dans son rang, des joueurs aux origines étonnantes.
Âgé seulement de 18 ans, Romano Floriani a été convoqué pour la première fois dans l’équipe professionnelle laziale, le 24 octobre 2021. Si son habileté balle au pied et ses compétences de latéral ne font pas encore parler de lui en tant que tel, il y a bien son patronyme qui le fait déjà sur tous les toits.
En effet, pour l’annoncer, la SS Lazio a simplement préféré le présenter sous l’appellation « Floriani M ». Mais son nom complet est bien Romano Floriani Mussolini. Pas de coïncidence ! Il est bel et bien l’un des arrière-petits-fils du dictateur fasciste italien Benito Mussolini (1883-1945). Qui a dirigé l’Italie entre 1922 et 1945. Une ascendance pour le moins étonnante que le joueur assume très bien.
Un jeune joueur en nette progression.
Romano est le fils d’Alessandra Mussolini, petite-fille du fondateur des milices fascistes de 1919. Né en 2003, il a fait ses tout débuts avec la réserve du club.
« C’est un garçon humble, qui ne s’est jamais plaint », racontait son formateur Mauro Bianchessi dans une interview au quotidien La Repubblica. « Il n’est pas encore prêt, poursuit-il, mais il a une marge de progression. Il faut le suivre. Son nom de famille? Il n’y fait pas attention. Je n’en ai jamais parlé à ses parents, ils ne sont pas intéressés. Ceux qui méritent d’être sur le terrain y vont, rien d’autre ne compte », disait-il aussi.
Le sermon de la mère est encore plus ferme et protecteur. Interrogée sur un risque d’instrumentalisation autour de son fils, cette ancienne députée européenne (d’abord nationaliste avant de rejoindre le parti centre-droit de Berlusconi) avait répondu: « Il n’y a rien à commenter. Je préfère me tenir loin de cela. Mon fils ne veut aucune forme d’ingérence dans sa vie ou ses affaires ».
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« Je suis jugé uniquement sur ma façon de jouer »
Romano Floriani Mussolini ne veut nullement se laisser berner par les commentaires sur son ascendance. En début d’année, il confiait : « À la Lazio, je suis jugé uniquement sur ma façon de jouer, pas sur mon nom de famille ».
Néanmoins, même s’il a dernièrement affiché des performances et a gagné en temps de jeu, il ne pourra pas évoluer du côté du stade vélodrome ce soir, car il n’a pas été convoqué pour faire partie du groupe qui effectue le déplacement en France.
