La résurgence d’une nouvelle sous-variante du coronavirus bouleverse l’ordre depuis quelques semaines au Royaume-Uni. Ceci est corrélé à une hausse inquiétante des contaminations au coronavirus, une situation qui fait logiquement craindre une possible reprise de la pandémie qui s’est pourtant stabilisée depuis fin aout.
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AY.4.2 : le nouveau sous-variant
Le Sars-Cov-2, la souche originelle du coronavirus est connu pour son habileté de mutation. Depuis l’apparition de la pandémie en décembre 2019, le virus s’est muté en plusieurs variantes et sous-variantes. AY.4.2, celui en cours de propagation au Royaume-Uni est un sous-variant du Delta. Doté d’une puissante contagiosité, il a été repéré pour la première en octobre 2020 en Inde, provoquant une reprise de l’épidémie.
C’est donc une source d’inquiétude, l’apparition de ce sous-variant susceptible de causer une transmission plus forte et plus rapide du virus. « C’est le premier sous-variant plus transmissible que Delta. Beaucoup espéraient que l’on avait atteint un taux de transmissibilité maximum avec le variant Delta », explique l’épidémiologiste François Falloux, directeur de l’Institut de génétique de l’University College de Londres (Royaume-Uni).
À s’en tenir au scientifique, l’apparition de ce sous-variant baptisé AY.4.2 représente une faible fréquence de transmission : « Une transmissibilité 10 % supérieure n’aurait pu causer qu’un petit nombre de cas supplémentaires », précise-t-il dans les colonnes du Télégraph.
Face à la situation critique, l’épidémiologiste s’est tout de même montré rassurant : « Ce n’est pas une situation comparable à l’émergence des souches Alpha et Delta qui étaient plus transmissibles (50 % ou plus) que toutes les souches en circulation à l’époque ».
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Les autorités britanniques se disent inquiètes
L’état et les autorités sanitaires britanniques ont indiqué mardi 19 octobre « surveiller de très près », la propagation d’un sous-variant dans le pays. Cette nouvelle souche serait en propagation depuis le mois de juillet et représenterait environ 6 % des cas de contaminations, selon les autorités. Le Royaume-Uni est l’un des pays les plus touchés au monde par la pandémie. Ce sous-variant intervient à un moment où le pays se débat encore contre les affres de variantes précédentes. Le pays compte déjà près de 139 000 morts depuis le début de l’épidémie et plus de 40 000 contaminations chaque jour, d’après la plateforme Our World In Data.
Le sous-variant de Delta AY.4.2 a été détecté au Royaume-Uni, mais aussi au Danemark. Outre ces pays européens, quelques cas ont été recensés aux États-Unis, notamment en Caroline du Nord, Californie et dans le District de Columbia. En Israël, un premier cas du sous-variant a été déploré mardi soir sur le territoire, d’après le ministère de la Santé du pays. Aussi, le sous-variant AY.4.2, a été décelé chez 61 patients belges, selon les informations rapportées par Sudinfo.be.
Par ailleurs, aucune contamination du variant AY.4.2 n’a été détectée en France pour le moment.
