Chez les hommes âgés de 12 à 50 ans et plus, une étude a confirmé le risque de myocardite et de péricardite 7 jours après la vaccination contre la Covid-19. Les deux vaccins à l’origine de ce risque de maladie sont l’ARNm(Pfizer ou Moderna) et le Spikevax (Moderna).
Plusieurs cas de myocardite et de péricardite ont été signalés depuis le lancement de la campagne de vaccination Covid en Europe. Les rares cas qui ont été détectés font l’objet d’une surveillance accrue de la part de l’Agence française du médicament (ANSM). Depuis juillet, la myocardite et la péricardite sont considérées comme des effets indésirables des vaccins Comirnaty (Pfizer) ou Spikevax (Moderna).
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Une étude a été réalisée sur des malades âgées de 12 à 50 ans le 15 mai et le 31 aout 2021. Au total 919 personnes atteinte de myocardites et 917 personnes atteinte de péricardites ont été prisent comme cas témoins pour faire cette étude.
Grand risque de contamination chez les personnes de moins de 30 ans
Chez les jeunes hommes de moins de 30 ans, le risque d’infection est plus élevé après la deuxième dose du vaccin Moderna Spikevax. Selon l’étude, plus de 100 cas supplémentaires de myocardite par million de doses administrées ont été enregistrés. En ce qui concerne le risque de péricardite, 18 cas par million de doses après la deuxième dose du vaccin ont été enregistrés. Ce phénomène a également été constaté chez les femmes de moins de 30 ans.
Le vaccin Pfizer BioNtech est également associé au risque de myocardite chez les hommes de moins de 30 ans. Après la deuxième dose, 27 cas par million de doses ont été enregistrés. Pour ce vaccin également, l’observation a également été faite chez les femmes de moins de 30 ans.
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Évolution de la maladie
Selon cette étude, l’état de santé des patients s’améliore progressivement avec ou sans traitement. À ce jour, aucun cas de décès n’a été enregistré dans les rangs des personnes atteintes de myocardite ou de péricardite. Rappelons que ces informations ne remettent nullement en cause le rapport des vaccins contre la Covid-19. Un vaccin dont l’efficacité est de 90%.
Après une infection, le risque de myocardite est beaucoup plus élevé qu’après une vaccination.
Des inflammations du muscle cardiaque et des inflammations de la membrane entourant le cœur peuvent survenir après une vaccination, mais aussi après une infection. Dans le cas d’une infection, les enfants ou les adolescents qui ont contracté la covid développent une inflammation sévère 4 à 6 semaines plus tard. Dans environ 70 % des cas, ce syndrome inflammatoire touche le cœur, entraînant des cas de myocardite.
Selon un rapport publié en août par les autorités sanitaires américaines, les « Centers for Disease Control and Prevention », le risque de myocardite est 16 fois plus élevé chez une personne ayant déjà souffert de la covid que chez celle qui a simplement été vacciné. De façon globale, un faible taux de contamination de 0,146 % est enregistré chez les patients atteints de la covid et seulement 0,009 % chez les patients non infectés.
